Manger des légumes et fruits qui poussent en terre…

Quoi de meilleur que de manger ses aliments issus de son potager.

Il y a plusieurs années j’ai commencé un petit jardin, d’abord 1m par 1m, puis 2m par 2m, puis 10m par 1m… puis cette année 20m par 1m…. Oui oui je sais chaque année mon mari me voit venir avec mes envies d’extension. Ses seules doléances, surtout ne s’occuper de rien et que cela soit d’un aspect propre (c’est son côté british sans doute !).

Pour moi, potager est synonyme d’autosuffisance alimentaire (même si j’en suis loin, je suis fière de nourrir ma famille) et de bien manger. Mon père jardinait beaucoup, c’était son passe-temps favori, mais à l’époque où il aurait pu m’apprendre à jardiner, j’avais envie de faire la fête avec mes amis, et maintenant il n’est plus là.

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Pour moi faire un potager reconnecte avec le rythme des saisons qui nous manque tant dans nos univers survoltés. Hé non, les tomates ne sont pas disponibles toute l’année, sauf en coulis ou séchées. Jardinier c’est aussi se poser la question de la conservation : oui en plein été vous avez des tomates ou des courgettes pour nourrir un régiment, il faut donc s’attaquer à les cuisiner, les congeler, les sécher, les mettre en conserve,… Cela permet de redécouvrir des légumes oubliés en troquant avec les collègues.

J’ai donc attaqué l’année dernière une formation en ligne du parfait petit potager illustré (Loin le potager en carré). Pour environ 300€ de nombreux modules de formation en e-leaning, comprenez en formation en vidéo à la demande. Cette formation que j’ai choisi proche de mes valeurs : bio-dynamie, technique naturelle de chasses aux indésirables, m’a appris de très nombreuses techniques pratiques et facilement mises en œuvre. C’est un peu comme si mon père m’avait conseillée. Mon premier potager a été une réussite même si mes courgettes noyées sous les pluies de juillet ont fini par pourrir… L’année d’avant elles avaient été ma réussite. Cette formation aborde tous les composantes du potager : le choix de l’emplacement, les qualités de terre, l’amendement, les nuisibles, des fiches pratiques de légumes et de fruits. Une vraie mine d’or pour les béotiens !

Une grosse partie porte sur la planification. Hé oui, tout se planifie, y compris le jardin. J’ai donc préparé mon plan d’attaque. C’est très simple. Au début il faut dresser la liste des légumes que la famille aime manger tout au long de l’année. Cette liste faite il faut ensuite reporter sur un planning mensuel le mois où on les sème, le mois où on les repique et le mois où on les plante. Le tour est joué. L’objectif est de se caler à votre région. A Montpellier mes collègues de formation ont commencé les semis, dans l’Est, je vais attendre encore un peu et ai donc décalé mon planning en conséquence. Parallèlement, souvent partie au mois de juillet, je décale les plants à août pour en profiter un maximum. Une petite place est prête au sous-sol pour les semis.

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Vous trouverez sur pinterest de nombreux supports pour planifier vos plantations, j’avoue éviter tous les plants hybrides et acheter mes plants chez un maraîcher du coin. Ils vendent des plants à repiquer déjà acclimatés à la région pas comme les géants de jardinerie…

Un planning cela sert aussi lorsqu’on finit une culture, on a tout de suite la vue sur ce par quoi on peut la remplacer et quand on peut espérer les récolter.

Au jardin comme à la maison, une bonne préparation c’est 50% du boulot.

Depuis la fin du mois de juillet, je vis en autosuffisance de légumes (je fuis temporairement mon primeur bio, mais il me pardonne): concombres, courgettes, tomates, carottes, petits pois, haricots, choux divers et bientôt pomme de terre… framboises et mures, groseilles, le bonheur gorgée de vitamines, le tout créé de ses mains. Le jardin d’éden en somme….

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